Ravageurs et maladies du concombre

Ravageurs et maladies du concombre
Concombre

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Principaux ravageurs du concombre

Les ravageurs les plus courants dans la culture du concombre sont les suivants (1, 4, 5, 7) :

  • Coléoptère du concombre (Diabrotica undecimpunctata) : Leur contrôle est essentiel pour prévenir le flétrissement bactérien, car les adultes se nourrissent des jeunes plants, les rendant très vulnérables.
  • Pucerons (Aphis gossypii) : Les symptômes courants incluent des feuilles déformées et enroulées, ainsi que la présence de miellat collant ou de fumagine noire.
  • Acariens (Tetranychus urticae) : Les signes typiques apparaissent sur les feuilles sous forme de petits points, de décoloration jaune ou brune, et de points jaunes, oranges ou rouges sur la face inférieure.
  • Foreur de la vigne de courge (Melittia cucurbitae) : Il provoque un flétrissement progressif des plantes.
  • Bug de courge (Anasa tristis) : Les feuilles présentent des taches qui virent du jaune au brun.
  • Mouche blanche (Bemisia tabaci) : Les feuilles jaunissent.
  • Vers-gris (Agrotis ipsilon, Peridroma saucia) : Ils endommagent les feuilles en se nourrissant.
  • Vers de cornichon (Diaphania nitidalis) : Ils causent des dommages aux feuilles par leur alimentation.
  • Cicadelle (Empoasca fabae) : Des points blancs apparaissent sur la face supérieure des feuilles.

Après des années de recherche, les agriculteurs disposent de nombreux pesticides adaptés à la lutte contre ces ravageurs. Cependant, de nombreux producteurs préfèrent d’autres techniques, comme l’application d’une couverture flottante sur les jeunes plants (1, 3). Avant d’utiliser un pesticide, il est impératif de lire et de suivre attentivement les instructions figurant sur l’étiquette. Il est recommandé de consulter un agronome agréé local. De plus, il est préférable d’appliquer les pesticides en fin d’après-midi pour éviter de nuire à la population d’abeilles (5). En culture de concombre, les ravageurs ne posent généralement pas autant de problèmes que pour d’autres cultures, comme les pastèques.

Maladies du concombre

Outre les ravageurs, certaines maladies peuvent grandement affecter la culture du concombre. Parmi les maladies les plus courantes et connues du concombre, on trouve (1, 2, 6, 7, 8) :

  • Mildiou (Péronospora parasitica) : Les feuilles présentent des lésions angulaires jaunes.
  •  Oïdium (Erysiphe, Podosphaera, Oïdium, Leveillula) : Il peut être évité en maintenant un espace adéquat entre les plantes, en améliorant la circulation de l’air, en contrôlant les mauvaises herbes, en utilisant l’irrigation localisée et en appliquant les fongicides de manière appropriée. Il se manifeste par des tâches blanches poudreuses sur les feuilles.
  •  Anthracnose (Colletotrichum orbiculare) : Les feuilles présentent des lésions brunes entourées de jaune.
  •  Tâche angulaire des feuilles (Pseudomonas syringae pv. lachrymans) : Elle se caractérise par des tâches angulaires imbibées d’eau sur les feuilles, les tiges et les fruits.
  •  Brûlure gommeuse de la tige (Didymella bryoniae) : Les feuilles développent des tâches brun-noir remplies d’eau.
  •  Flétrissement bactérien (Pseudomonas solanacearum) : La présence de chrysomèles rayées ou tachetées du concombre dans le champ peut être un indicateur, avec des bords de feuilles passant du vert au jaune puis au brun.
  •  Fusariose (Fusarium oxysporum) : Les feuilles jaunissent et flétrissent.
  •  Virus mosaïques (Virus de la mosaïque du concombre-CMV) : Les feuilles présentent des marbrures vertes et jaunes, avec des feuilles frisées.
  •  Point cible (Corynespora cassiicola) : Il provoque des lésions rondes sur les feuilles plus anciennes.
  •  Pourriture du ventre (Rhizoctonia solani) : Les fruits développent des lésions imbibées d’eau de couleur beige à brune sur leur face inférieure.

Pour prévenir l’établissement et la propagation de ces maladies, il est recommandé de suivre des pratiques culturales appropriées. Il est important de noter que de nombreux agents pathogènes (fongiques, bactériens, nématodes) peuvent survivre dans les résidus de cultures précédentes et dans le sol. Une pratique courante consiste à mettre en place une rotation des cultures pendant au moins 3 ans, en cultivant des cultures différentes des cucurbitacées. Cette méthode permet de réduire les niveaux d’agents pathogènes. Lorsque les nématodes posent un problème majeur, il est idéal de mettre en place une rotation des cultures avec des plantes à base de graminées. Il est également essentiel de maintenir un bon drainage du sol, en utilisant éventuellement des plates-bandes surélevées autoportantes. Évitez de planter dans des zones où des maladies foliaires ou virales sont déjà établies. Un nettoyage méticuleux du matériel est nécessaire pour éviter la propagation d’agents pathogènes d’un champ à l’autre. Certaines maladies, telles que l’anthracnose ou la brûlure gommeuse des tiges, peuvent être transmises par les graines, il est donc recommandé non seulement d’acheter des semences certifiées, mais aussi de les traiter avec un fongicide avant la plantation. Les producteurs doivent garder à l’esprit que la plupart des maladies foliaires se propagent facilement par les gouttes d’eau et sont favorisées par de longues périodes d’humidité élevée. Par conséquent, il est plus sûr d’opter pour une irrigation goutte à goutte et/ou d’éviter les irrigations fréquentes par aspersion. Une autre pratique recommandée est de labourer rapidement les champs après la récolte, ce qui favorise la décomposition des racines et des résidus de concombre. Enfin, il est conseillé d’utiliser des variétés résistantes aux maladies, facilement disponibles sur le marché (4). 

Références:

  1. https://ipm.missouri.edu/meg/2014/3/Cucumber-A-Brief-History/
  2. https://www.britannica.com/plant/cucumber
  3. https://www.rhs.org.uk/vegetables/cucumbers/grow-your-own
  4. https://extension.okstate.edu/fact-sheets/cucumber-production.html
  5. https://vric.ucdavis.edu/pdf/cucumber.pdf
  6. https://s3.wp.wsu.edu/uploads/sites/2071/2014/04/Growing-Cucumbers-FS096E.pdf
  7. https://hgic.clemson.edu/factsheet/cucumber/
  8. https://extension.umn.edu/disease-management/bacterial-wilt

Lectures complémentaires

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Comment cultiver du concombre à des fins lucratives – Culture commerciale du concombre

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