L’essaimage des abeilles
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Afficher plus de traductionsMontrer moins de traductionsQu’est-ce que l’essaimage abeille ? Comment éviter un essaimage ? Comment limiter l essaimage des abeilles ?
La prolifération naturelle et la reproduction de la ruche sont appelées essaimage. L’essaimage a généralement lieu au printemps ou au début de l’été (avril-juin). En un mot, la reine accompagnée par quelques ouvrières abandonne la ruche et se met en quête d’un nouveau nid. Ce groupe d’abeilles (la reine et ses fidèles ouvrières) va probablement se reposer sur la branche d’un arbre proche mais trouvera bientôt un autre nid pour se poser et continuer son cycle de vie. Pendant ce temps, dans la ruche, il y a suffisamment d’abeilles et quelques cellules contenant des reines, d’où elles vont sortir. Si l’apiculteur n’intervient pas, la plus forte de ces reines va émerger et finalement dominer (en piquant et tuant les autres reines rivales à et deviendra la nouvelle reine. Il ne faut pas accuser d’essaimage ni la ruche ni l’apiculteur. Les abeilles sont génétiquement programmées pour essaimer, lorsqu’elles rencontrent des conditions favorables. Sans essaimage, les abeilles n’auraient pas survécu pendant des milliers d’années, avant leur domestication par les humains. Cependant, les essaimages non contrôlés peuvent poser problème à l’apiculteur, parce que la population de la ruche (et donc sa production) est réduite de moitié ou plus. Chaque apiculteur devrait examiner les moyens d’éviter un essaimage ou d’en tirer parti dans des conditions contrôlées. Même les apiculteurs les plus aguerris subissent quelques essaimages chaque année.
Il existe plusieurs mesures anti-essaimage. Quelques apiculteurs coupent une aile de la reine pour qu’elle ne puisse plus voler (une technique ancienne mais avec des supporters encore aujourd’hui). D’autres réarrangent la ruche et en font diminuer la population pour que la reine puisse mieux communiquer avec toutes les ouvrières grâce à ses phéromones. L’un des facteurs les plus courants qui déclenchent l’essaimage est la diminution des phéromones sécrétées par une vieille reine. Ce phénomène a pour conséquence que les ouvrières n’écoutent plus ou refusent les ordres de la reine. Cette rébellion est souvent exacerbée quand la ruche est surpeuplée et que la ventilation vient à manquer. La reine est alors frustrée de son incapacité à contrôler et motiver la ruche et elle s’échappe alors, pour créer une nouvelle colonie plus petite constituée uniquement des quelques ouvrières les plus loyales et « fidèles ». De cette manière, une fois de plus, posséder une jeune reine prospère (jusqu’à 2 ans) économisera les problèmes. Il est également nécessaire d’éviter la surpopulation et la congestion des abeilles ainsi que d’améliorer la ventilation à l’intérieur de la ruche pour que l’apiculteur soit proactif et évite les essaimages.
En général, les ruches qui essaiment ne stockent pas suffisamment de miel pour que l’apiculteur puisse le récolter, et n’offre pas une bonne pollinisation aux cultures environnantes. De plus, les apiculteurs courent le risque de n’être pas capable de repérer ou de capture l’essaim. Au lieu d’attendre que la ruche essaime et de poursuivre ensuite l’essaim, nous pouvons créer soigneusement les conditions appropriées qui encourageront la division d’une colonie en deux, en conditions contrôlées et avant que n’ait lieu l’essaimage naturel. Dans ce cas, nous bénéficions d’un essaimage contrôlé en divisant et la colonie et les risques. Nous pouvons placer avec soin une ruche vide à côté de celle que nous voulons diviser. Nous enlevons la moitié des cadres de l’ancienne ruche (mais pas celui contenant la reine) et le transférons à la nouvelle (où devraient se trouver 2 ou 3 cadres avec des couvées ouvertes et fermées ainsi que des couvées du jour). La configuration doit être la suivante, de l’extérieur vers l’intérieur : miel, pollen, couvée. Nous transférons la nouvelle ruche orpheline à l’endroit désiré et laissons la porte ouverte. Dans 5 jours, nous vérifions les cellules des reines et nous n’en laissons que 2. Nous ajoutons de la nourriture. Nous vérifions si l’ancienne riche (dans laquelle nous avons laissé la reine) se développe normalement. Bien sûr, ces instructions sont simplifiées et ces manipulations complexes nécessitent de l’expérience. Il est préférable de se faire accompagner par un apiculteur chevronné dans vos premières tentatives de division.
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